Le cerveau humain est fascinant : il est capable de ressentir des émotions intenses, même lorsque la situation n’est pas réelle. Qui n’a jamais ressenti un frisson de terreur devant un film ou versé quelques larmes en lisant un livre ? En effet, les mécanismes émotionnels de notre cerveau ne distinguent pas toujours la réalité de la fiction. Ainsi, même si notre esprit rationnel sait que Voldemort et les Détraqueurs n’existent pas, notre système limbique, qui régule nos émotions, peut néanmoins être submergé par la peur.
Dans cet article, je vous invite à dérouler avec moi le fil rouge de l’émotion de peur. Ensemble, nous explorerons cette émotion complexe dans l’univers de Harry Potter, depuis les pages des livres de J.K. Rowling jusqu’aux Studios Warner Bros de Londres. Prêt·e à plonger dans cet univers captivant ? ⚡

*« To be, or not to be : that is the question », William Shakespeare, Hamlet, Acte 3, Scène 1.
💓Le corps en écho : la peur à fleur de peau
Je vous livre ici les notes que j’ai couchées sur le papier en ressentant de la peur…
✍️ Ma respiration est saccadée, je n’arrive plus à déglutir… Je me trouve paralysée dans un instant qui semble durer une éternité : mon corps reste immobile, mais paradoxalement, je le ressens comme jamais. Je sens le sang pulser, ma tempe résonner et chaque battement cogner dans mon cœur. Mon ventre est serré, comme si je me faisais toute petite pour ne pas être repérée. Figée. Tel un animal sur le point de traverser la route en pleine nuit, pétrifié face aux phares d’une voiture. Tout mon corps est tendu.
La peur m’oppresse, grandit en moi. Je la sens s’insinuer dans chacun des pores de ma peau. Elle travers mon corps par à -coups. Je me sens trembler et haleter.
Je refuse de la ressentir un instant de plus ! C’en est trop ! Je lui crie intérieurement de partir, de me laisser en paix ! Je lui hurle en silence de quitter mon corps ! Mais plus je la supplie, plus je la rejette, plus elle frappe à la porte de mon cœur ! Elle tambourine. Encore. Et encore. Je sens la sueur perler sur mon front. Ma gorge se resserre le long du nœud coulant de la peur.

✍️ Et soudain, l’étincelle ! ✨ Je me souviens qu’il ne s’agit que d’une émotion à accueillir. Je suis capable de ressentir la peur ; je l’ai déjà fait. Et même de réfléchir au message qu’elle souhaite m’apporter.
Déjà, les pulsations de mon cœur se calment, mon souffle reste rapide, mais moins vif.
Bien sûr ! Ouvrir la porte à ma peur, la laisser entrer. Lui offrir une chaise et une tasse de thé, et lui demander ce qu’elle a à me dire…
✨ Le message que livre la peur : une émotions protectrice

La peur est une émotion essentielle qui nous protège des dangers. Par exemple, lorsque Harry se retrouve face au Basilic dans Harry Potter et la Chambre des Secrets, il ressent une intense peur qui agit comme un puissant signal, l’incitant à chercher des moyens de se défendre. Plus tard, dans Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban, il est confronté aux Détraqueurs. Là encore, sa peur le pousse à agir, et il demande au professeur de Défense contre les forces du Mal, Remus Lupin, de lui enseigner un sortilège pour contrer ces créatures redoutables.
Depuis la nuit des temps, l’être humain a recours à trois techniques pour se protéger : l’attaque, la fuite ou la sidération. Ces stratégies peuvent s’avérer efficaces face à un danger mortel, que ce soit pour Harry face au Basilic ou pour nos lointain·e·s ancêtres confrontés à un tigre aux dents de sabre.
Cependant, nos peurs contemporaines sont souvent liées à nos émotions et à nos anticipations de l’avenir, telles que la peur du jugement, la crainte d’être quitté·e ou celle de l’échec. Face à ces peurs modernes, les trois technique que j’ai citées se montrent souvent inefficaces. Que faire, alors ?
🧭 Cette boussole intérieure : ce que la peur nous apprend

Il est essentiel d’accueillir sa peur et de ne pas la cacher, comme le montre cet extrait du troisième roman de la saga Harry Potter :
– La première question que nous devons nous poser c’est : « Qu’est-ce qu’un épouvantard ? »
Hermione leva aussitôt la main.
– C’est une créature qui change d’aspect à volonté en prenant toujours la forme la plus terrifiante possible.
– Je n’aurais pas pu donner une meilleure définition, approuva le professeur Lupin.
Hermione rayonnait.
– Ainsi donc, l’épouvantard qui s’est installé dans cette penderie n’a encore pris aucune forme. Il ne sait pas encore ce qui pourrait faire peur à la première personne qui se présentera de l’autre côté de la porte. Nul ne peut dire à quoi ressemble un épouvantard quand il est tout seul, mais lorsque je le laisserai sortir, il prendra immédiatement la forme qui fera le plus peur à chacun d’entre vous.3
➡️ Ce que l’on peut retenir de cet échange entre le professeur Lupin et sa classe, c’est que la première étape consiste à définir précisément sa peur. Ce n’est pas en l’occultant qu’on parviendra à l’apprivoiser. Car oui, l’apprivoiser est nécessaire. Rappelez-vous : ce contre quoi on résiste persiste.

Ainsi, je vous encourage à inviter la peur dans votre maison intérieure et à dialoguer avec elle.
1️⃣ Commencez par faire la mise à jour : et si cette peur n’avait plus lieu d’être ?
2️⃣ Puis explorez le scénario du pire avant d’imaginer un scénario possible et réfléchissez à ce que vous pouvez faire pour l’éviter.
3️⃣ Enfin, amusez-vous de la créativité sans limite de votre cerveau qui vous propose des peurs bien étranges parfois.
🔍 Dans les coulisses de cet article

Cet article sur la peur est né d’une suggestion de mon fils. Sachant que nous allions bientôt partir pour Londres, j’ai saisi son idée au vol, avec l’intention de m’inspirer des décors des Studios Harry Potter et de me replonger dans la saga. Ainsi, pendant ma relecture du tome 3 et notre visite, j’ai porté une attention particulière à cette émotion complexe qu’est la peur. J’apprécie d’autant plus aujourd’hui la manière subtile dont J.K. Rowling explore ce sentiment à travers l’épouvantard, révélateur des craintes intimes de chaque personnage.
📚 La peur à travers les âges, entre histoire, littérature et sciences
Étymologie du mot « peur »
Le mot « peur » tire son origine du latin pavor, signifiant « effroi, frayeur », lui-même dérivé de paveo, qui veut dire « être frappé de stupeur, trembler de peur ». L’origine latine exprime déjà une réaction corporelle intense, traduisant cet état de paralysie que la peur provoque parfois. Au fil du temps, pavor a évolué en peur dans l’ancien français, conservant son lien étroit avec l’angoisse et la terreur, des émotions qui ont marqué les cultures humaines depuis des siècles.

Un autre mot français désignant la peur vient, lui, du grec : il s’agit de « phobie », issu de φόβος (phóbos), qui signifie « effroi, crainte irrationnelle ». Utilisé pour décrire une peur spécifique et intense, ce terme a donné naissance à des mots comme arachnophobie (la peur des araignées). Dans l’univers de Harry Potter, cette peur se manifeste de façon spectaculaire avec la présence des araignées géantes, illustrant ainsi le concept de phobie que tant de gens ressentent face à ces créatures.
Citation
Lupin, à l’école de sorcellerie de Poudlard, est un personnage qui incarne la sagesse et la compréhension des peurs humaines. Dans le troisième livre, il déclare à Harry :
[…] ce dont vous avez le plus peur, c’est… la peur elle-même.
C’est la preuve d’une grande sagesse, Harry.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling6
Cette affirmation souligne que la peur est une émotion universelle, et la capacité d’en reconnaître l’impact sur soi est le premier pas vers l’apprivoisement de ses propres craintes. En accueillant sa peur, Harry commence un chemin de connaissance de soi et de croissance personnelle.
Détraqueurs, Épouvantards et Patronus : quand Harry Potter éclaire la science de la peur et de la résilience
De nombreuses études scientifiques explorent la peur et son impact sur la santé mentale et émotionnelle. Cette émotion, loin d’être un obstacle immuable, peut se transformer en une force qui nous aide à avancer, à mieux nous connaître et à découvrir des ressources personnelles inexplorées…
Dans un des derniers chapitres, un Détraqueur s’approche de Harry. En voici la description saisissante :
Le Détraqueur qui se trouvait devant lui leva alors ses mains aux chairs décomposées et souleva sa cagoule.
Là où auraient dû se trouver ses yeux, il n’y avait qu’une peau fine et grise, couverte de croûtes, tendue sur des orbites vides. En revanche, il avait une bouche… Un trou béant, informe, qui aspirait l’air dans un râle de mort.7

❌ Les impacts négatifs de la peur chronique sur la santé mentale
Une étude a exploré les effets de la peur chronique sur le cerveau, montrant comment elle peut altérer les circuits neuronaux et intensifier les réponses de stress, renforçant ainsi l’anxiété et les troubles phobiques. Dans Harry Potter, les Détraqueurs incarnent cette peur omniprésente, absorbant toute émotion positive et plongeant leurs victimes dans une détresse intense.8
❌ Les effets de la peur anticipatoire et de l’incertitude sur l’anxiété
Une autre recherche met en avant comment la peur anticipatoire et l’incertitude amplifient le stress et peuvent provoquer une anxiété généralisée. Cette anticipation du danger rappelle l’effet des Détraqueurs, dont la seule approche suscite un froid glaçant et une terreur grandissante. La peur de leur retour hante Harry, tout comme l’anticipation anxiogène d’un danger rend l’esprit plus vulnérable.9

✅ La transformation de la peur dans la résilience post-traumatique
Une recherche a exploré comment certains individus développent une résilience accrue après des situations traumatiques où la peur a été dominante. Cette étude souligne l’idée que les expériences de peur peuvent parfois forger la capacité à s’adapter et à rebondir, renforçant ainsi la stabilité émotionnelle face aux futurs défis11. On retrouve ce concept dans Harry Potter, lorsque le professeur Lupin apprend à Harry à surmonter sa peur des Détraqueurs en s’entraînant sur un épouvantard, transformant ainsi sa peur en une forme de maîtrise :
Quand il vous verra, l’épouvantard va prendre l’aspect d’un Détraqueur et nous pourrons donc nous entraîner sur lui.12
✅ Utiliser la peur pour favoriser la créativité et la prise de décision positive
Un article a démontré que la peur, lorsqu’elle est modérée, peut agir comme un catalyseur pour des décisions plus prudentes et un comportement plus réfléchi. Dans cette optique, la peur devient un outil permettant de moduler les choix et d’encourager la créativité, en incitant à analyser les situations sous différents angles et à anticiper des solutions positives. Dans Harry Potter, le sortilège riddikulus incarne cette approche : les élèves apprennent à transformer un épouvantard, qui prend l’apparence de leur plus grande peur, en une forme amusante et inoffensive. Ainsi, ils surmontent leur peur en la réimaginant de manière humoristique et moins menaçante.13
✅ La peur comme moteur de croissance personnelle et émotionnelle
Enfin, une étude a exploré le phénomène de la croissance post-traumatique, où les individus ayant traversé des périodes de peur intense en ressortent avec une plus grande force émotionnelle et une perspective renouvelée. Dans l’univers de Harry Potter, le sortilège du Patronus14 incarne cette idée : pour réussir ce sort, un·e sorcier·e doit puiser dans ses souvenirs les plus heureux et lumineux, transformant ainsi sa peur en une forme de protection bienveillante et puissante.15
🛠️ Guide d’application inspiré de l’univers d’Harry Potter
À travers mes lectures et mes réflexions sur la saga Harry Potter, j’ai développé trois techniques pour apprivoiser mes peurs de manière ludique et efficace. Je souhaite les partager avec vous, car elles peuvent vous aider à surmonter de nombreuses appréhensions — à condition, bien sûr, que vos peurs ne soient pas nécessaires à votre survie (comme s’approcher dangereusement du bord d’une falaise !).
⚡ La technique du dragon : peur versus courage

Cette technique consiste à affronter sa peur, autrement dit, à faire preuve de courage. Car le véritable courage, c’est d’avoir peur et d’agir malgré tout.
⚡ La technique de l’épouvantard : Riddikulus ou l’humour comme antidote
Quand une peur surgit de façon inattendue, presque comme un diable qui bondit de sa boîte, elle peut nous paralyser un instant, tout comme cette figure surprenante et inquiétante aux Studios Harry Potter. Mais en observant cette peur avec un regard décalé, parfois même en la transformant mentalement en une figure un peu ridicule ou grotesque, on diminue son emprise. En la forçant à devenir comique, comme dans le sort riddikulus face à un épouvantard, on apprend à ne plus la craindre.
Il existe un moyen très simple de se débarrasser d’un épouvantard, mais qui exige une grande concentration mentale. Pour le neutraliser, il suffit en effet d’éclater de rire,. Ce qu’il faut faire, c’est l’obliger à prendre une forme que vous trouvez désopilante. Pour commencer, nous allons nous exercer sans baguette magique. Répétez après moi… Riddikulus !16

Dans les Studios, une réplique géante de la célèbre Jack-in-the-Box (ou diable-en-boîte) incarne parfaitement ce concept. Ce personnage, qui surgit de sa boîte à ressort avec un sourire figé et des yeux fixes, mêle l’aspect familier d’un jouet d’enfant et un côté sombre propre au monde des sorciers. Cette représentation, typique de l’univers de Harry Potter, illustre bien l’idée de transformer la peur en quelque chose d’absurde, que l’on peut même finir par regarder avec un sourire.
⚡ La technique du Patronus : la puissance des souvenirs
En puisant dans vos souvenirs les plus heureux pour affronter des situations angoissantes, vous pouvez inverser la balance en faveur de l’apaisement. Ces souvenirs joyeux agissent comme une source de protection et de calme, permettant d’apaiser la peur qui, dans la plupart des cas, n’est pas urgente à prendre en compte.

Vous pouvez également vous remémorer des moments de réussite, comme l’illustre cet échange entre Hermione et Harry :
– Harry, je n’arrive pas à y croire. Tu as réussi à créer un Patronus qui a fait fuir tous les Détraqueurs ! C’est un acte de magie d’un très haut niveau…
– Cette fois, je savais que je réussirais à le faire, dit Harry. Tout simplement parce que je l’avais déjà fait…18
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- Le Basilic qui vit dans les profondeurs de Poudlard dans Harry Potter et la Chambre des Secrets a été créé grâce à un mélange d’effets visuels et pratiques. Une gueule grandeur nature du Basilic a été confectionnée par l’atelier des créatures pour la dernière scène de bataille. Elle mesure 9 mètres de long et sa mâchoire près d’un mètre de profondeur. Cette maquette aquatronique pouvait se déplacer pour limiter le nombre d’images de synthèse utilisées. Elle pouvait même glisser sur un rail pour s’approcher de Harry dans les scènes de combat. Source : The making of Harry Potter. ↩︎
- Les gobelins sont les responsables et les caissiers de la banque Gringotts du Chemin de Traverse. Créé par Nick Dudman, le concepteur des créatures et du maquillage, et son équipe, chacun des gobelins a été doté d’une personnalité particulière, qui se traduit par des oreilles, un menton et un nez distincts, afin qu’ils soient tous différents. Pour réaliser la scène à l’intérieur de Gringotts dans Harry Potter et les Reliques de la Mort – 2e partie, 140 maquilleurs de toute l’Europe ont été nécessaires pour transformer 60 acteurs en gobelins en seulement quatre heures. Les prothèses des gobelins ne pouvaient pas être réutilisées après avoir été enlevées à la fin de la journée de tournage. Il a donc fallu créer plusieurs têtes de chaque gobelin pour chaque journée du calendrier de tournage. Source : The Making of Harry Potter. ↩︎
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page142, Folio Junior. ↩︎
- La Grande Salle. Toile de fond de certaines des scènes les plus emblématiques de la saga comme le bal de Noël et la bataille de Poudlard, la Grande Salle a été construite pour Harry Potter à l’école des sorciers en 2000 et a été utilisée comme décor clé pour six autres films. La spectaculaire Grande Salle comprend les costumes des élèves de chaque maison de Poudlard et deux grandes tables apprêtées pour le dîner. Au fond de la pièce se trouve la table des professeurs où siègent les enseignants. La Grande Salle abrite de magnifiques accessoires faits main créés pour la saga, notamment le pupitre du professeur Dumbledore et les sabliers qui calculent les points des maisons. Même si ces derniers apparaissent rarement à l’écran, on raconte que leur construction a provoqué une pénurie nationale de perles indiennes en verre. Source : The Making of Harry Potter. ↩︎
- La Forêt interdite. La Forêt Interdite aperçue dans Harry Potter à l’école des sorciers était un mélange d’images tournées en studio et en décor naturel. Elle a été transférée entièrement au Studio pour Harry Potter et la Chambre des Secrets afin d’accueillir le repaire d’Aragog et a continué à se développer tout au long de la saga. Pendant le tournage de Harry Potter et les Reliques de la Mort, les décorateurs ont créé des décors qui faisaient jusqu’à 180 mètres de long. La Forêt Interdite du Studio Tour contient 19 arbres de plus 360 centimètres de diamètre. Source : The making of Harry Potter.
Aragog. Créée par Nick Dudman, le concepteur des créatures et du maquillage, avec l’aide du chef décorateur Stuart Craig, Aragog avait des pattes de plus de 5 mètres de long et était même capable de se glisser hors d’un trou pour dire son texte dans Harry Potter et la Chambre des Secrets. Les poils d’Aragog ont été insérés un à un à la main avec une aiguille spéciale en utilisant différentes matières, comme des poils de balai, des morceaux de noix de coco et la partie centrale des plumes. Sur le plateau, il a fallu plus de quinze personnes pour faire fonctionner l’animatronique d’Aragog, dont quatre marionnettistes en coulisses pour les quatre pattes arrière. Source : The Making of Harry Potter. ↩︎ - Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 164, Folio Junior ↩︎
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 395, Folio Junior. ↩︎
- Garcia, R. (2017). Neurobiology of fear and specific phobias. Learning & Memory, 24(9), 462-471. ↩︎
- Grupe, D.W., & Nitschke, J.B. (2013). Uncertainty and anticipation in anxiety : an integrated neurobiological and psychological perspective. Nature Reviews Neuroscience, 14(7), 488-501. ↩︎
- La porte de la Chambre des Secrets est une porte totalement opérationnelle, créée par l’équipe des effets spéciaux en se basant sur des croquis de l’équipe artistique. Les serpents articulés qui ondulent le long de rainures sont alimentés par un moteur électrique dissimulé derrière la porte. Chaque serpent a été moulé en résine et peint séparément, avant d’être fixé sur la porte de manière réfléchie pour que chaque serpent se rétracte au bon moment afin d’éviter une collision. Source : The Making of Harry Potter. ↩︎
- Bonanno, G.A., & Diminich, E.D. (2013). Annual Research Review: Positive adjustment to adversity—trajectories of minimal-impact resilience and emergent resilience. Journal of Child Psychology and Psychiatry, 54(4), 378-401. ↩︎
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 246, Folio Junior. ↩︎
- Lerner, J.S., Li, Y., Valdesolo, P., & Kassam, K.S. (2015). Emotion and Decision Making. Annual Review of Psychology, 66, 799-823. ↩︎
- « Si le sortilège se déroule normalement, vous verrez apparaître un Patronus, c’est-à-dire une sorte d’anti-Détraqueur, un protecteur qui jouera le rôle de bouclier entre vous et le Détraqueur. », explique le personnage du professeur Lupin à Harry.
Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 247, Folio Junior. ↩︎ - Tedeschi, R.G., & Calhoun, L.G. (2004). Posttraumatic Growth : Conceptual Foundations and Empirical Evidence. Psychological Inquiry, 15(1), 1-18. ↩︎
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 143, Folio Junior.
Note. Riddikulus sonne comme un mot latin, mais il n’a pas de signification en latin classique. J.K. Rowling a joué sur une ressemblance avec le mot latin ridiculus, qui signifie « ridicule » ou « risible ». Ce mot, en latin, vient de la racine ridere, qui signifie « rire ». Le sortilège Riddikulus suit donc cette logique : il transforme l’objet de la peur en quelque chose de ridicule ou comique, invitant à rire plutôt qu’à craindre. Rowling a souvent créé des mots en s’inspirant du latin, en modifiant légèrement la forme pour que le sens soit suggéré, même si le mot n’est pas grammaticalement correct. ↩︎ - La locomotive du Poudlard Express a transporté des centaines d’élèves de la Voie 9¾ jusqu’à l’école de magie et de sorcellerie de Poudlard. La plupart des scènes qui ont lieu sur la Voie 9¾ ont en réalité été tournées à la gare de King’s Cross de Londres. Néanmoins, pendant Harry Potter et les Reliques de la Mort – 2e partie, une partie de la voie a été recréé en studio à Leavesden, avec les rails et le train. Le Poudlard Express était le décor du tout premier plan tourné pour Harry Potter à l’école des sorciers, et dix ans plus tard, le tout dernier plan de toute la saga dans Harry Potter et les Reliques de la Mort – 2e partie. La vraie locomotive et les wagons ont été utilisés en décor naturel dans tout le Royaume-Uni pour créer les plans extérieurs du train, tandis qu’un décor spécial représentant l’intérieur du wagon (construit en studio à Leavesden) a été utilisé pour toutes les scènes qui se déroulaient à l’intérieur du train. L’équipe des effets visuels a remplacé les fonds verts des fenêtres par des arrière-plans en mouvement et des effets spéciaux, comme des Chocogrenouilles qui bondissent et des Détraqueurs qui volent. Source : The Making of Harry Potter. ↩︎
- Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban, J. K. Rowling, page 422, Folio Junior. ↩︎
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