Depuis plusieurs annĂ©es, mes collĂšgues et moi organisons le cross du collĂšge en partenariat avec l’association Pink Ladies pour Octobre Rose, crĂ©ant ainsi un challenge Ă la fois sportif et solidaire. Sensibiliser mes Ă©lĂšves aux grandes causes sociales et les engager dans des projets concrets fait partie intĂ©grante de mon enseignement. Jâaime semer en eux·elles des graines de conscience, avec comme Ă©motion phare lâespoir : lâespoir que je place en eux·elles et en lâhumanitĂ© tout entiĂšre.

Ă travers ce partenariat avec l’association Pink Ladies, dont les missions incluent la sensibilisation au dĂ©pistage du cancer du sein et le soutien des femmes en traitement, mes Ă©lĂšves et moi sommes devenu·e·s leurs ambassadeurs·drices, porteurs et porteuses dâespoir. Ce sentiment prend tout son sens en voyant mes Ă©lĂšves sâinvestir pour cette cause, que ce soit en courant lors du cross annuel, en rĂ©coltant des fonds pour l’association, ou en sensibilisant Ă leur tour leurs proches.

đââïž PrĂȘt·e Ă courir avec nous sur le fil de l’espoir ? đïž
đ Le corps en Ă©cho : ressentir l’espoir
Je vous livre ici les notes que j’ai couchĂ©es sur le papier en ressentant de l’espoir…

âïž J’Ă©cris avec la bande-originale du film Gladiator en fond sonore… L’espoir, cette Ă©motion complexe et insaisissable, qui se dĂ©robe comme l’eau d’une source. Au dĂ©but, il y a la peur, lâapprĂ©hension, car lâavenir mâĂ©chappe. Ma gorge se serre, mon ventre se durcit. Mais lâespoir porte aussi en lui une part de confiance, une dĂ©termination silencieuse. BientĂŽt, un souffle de rĂ©solution se glisse dans les voiles de mon cĆur, qui se gonfle peu Ă peu. Mon ventre se dĂ©tend, des papillons sây frayent un chemin. VoilĂ ce quâest lâespoir : un phare allumĂ© dans la nuit obscure de lâincertitude. Une conviction fragile que mes souhaits peuvent se rĂ©aliser.

J’ai conscience de cette fragilitĂ©. L’Ă©clair de lâĂ©chec pourrait faire chavirer mon navire, et sur la mer incertaine du futur, lâĂ©quilibre reste prĂ©caire. Pourtant, lâespoir me porte. Jâai le droit dây croire et d’espĂ©rer. Croire en mes rĂȘves, croire en mes Ă©lĂšves et en mes enfants, croire en lâavenir. Et ce nâest pas une foi aveugle : je la nourris de chacun de mes efforts, jour aprĂšs jour, pour que ma vision prenne vie. Je sĂšme des graines et je les arrose de patience et de persĂ©vĂ©rance. Et si elles ne poussaient pas ? Jâessaierais encore, et encore, car tant que jâalimenterai le foyer de mes rĂȘves, la flamme de mon cĆur ne sâĂ©teindra pas.
âš Les messages que livre l’espoir
Lâespoir face aux dĂ©fis et aux peurs : « Est-ce que je vais y arriver ? »
Juste avant de courir, plusieurs Ă©lĂšves m’ont dit ressentir ce lĂ©ger frisson d’apprĂ©hension. Câest une petite peur, un questionnement intĂ©rieur : rĂ©ussiront-ils·elles Ă franchir la ligne dâarrivĂ©e, Ă se dĂ©passer ? Cette peur, loin dâĂȘtre un obstacle, fait partie de lâespoir : elle rĂ©vĂšle ce besoin de courage pour affronter ce qui est encore inconnu.

La course devient ainsi un symbole du dĂ©passement de soi. Plus quâun simple effort physique, elle prend un sens plus profond, car chaque Ă©lĂšve sâengage pour une cause qui dĂ©passe sa propre personne. Et câest lâespoir qui les pousse Ă aller de lâavant, malgrĂ© les doutes et lâincertitude. En courant pour Octobre Rose, ils se battent non seulement pour leurs propres limites, mais aussi pour soutenir les autres, montrant quâau-delĂ de la peur, lâespoir est ce qui nous permet dâavancer.
L’espoir comme force collective et personnelle
Au dĂ©part, cet Ă©vĂ©nement n’Ă©tait qu’une Ă©preuve sportive. Mais Ă mesure que le partenariat avec l’association se concrĂ©tisait, il s’est transformĂ© en un acte solidaire et porteur d’espoir. Chaque geste des Ă©lĂšves, chaque pas dans cette course, est devenu un acte de soutien. En tant qu’enseignante, je vois cette Ă©volution comme le fruit de ma conviction profonde : semer des graines d’espoir pour bĂątir un avenir plus solidaire. La course devient un moyen de renforcer le lien collectif tout en nourrissant la force personnelle de celles et ceux qui participent.

La solidaritĂ© incarnĂ©e par lâespoir : un engagement visible
Les images des Ă©lĂšves habillé·e·s en rose, les tresses et les t-shirts « Je me ligue contre le cancer », racontent bien plus quâune simple participation. Elles tĂ©moignent dâun engagement concret pour Octobre Rose. Ce n’est pas juste une course, mais un acte de solidaritĂ© et de soutien visible. Ces gestes, aussi simples soient-ils, deviennent le passage de l’espoir de l’individuel Ă l’universel, un acte de partage et d’action. Visibiliser l’invisible, la maladie. Mettre des couleurs et des mots, pour ne plus ĂȘtre pris dans les affres de la peur face Ă l’inconnu.


đŻ Cette boussole intĂ©rieure : ce que l’espoir nous apprend
Lâatelier des bĂ©nĂ©voles et lâespoir de guĂ©rison pour les malades
Les bĂ©nĂ©voles de lâassociation Pink Ladies apportent bien plus que des soins : elles transmettent de l’espoir. GrĂące Ă la sophrologie, aux ateliers de bien-ĂȘtre et de parole, elles insufflent un souffle de vie aux femmes touchĂ©es par le cancer. Cet espoir les aide Ă puiser dans leurs ressources intĂ©rieures, Ă retrouver courage et Ă©nergie face Ă la maladie. Chaque Ă©lĂšve qui a couru, chaque personne qui a achetĂ© un pin, a participĂ© Ă cette chaĂźne de soutien, amplifiant cet espoir et renforçant le courage des malades.

La rĂ©colte des fonds : des graines dâespoir qui germent
Cette annĂ©e, 673,01 euros ont Ă©tĂ© rĂ©coltĂ©s. Un chiffre qui dĂ©passe la simple transaction financiĂšre : chaque euro reprĂ©sente une lueur d’espoir pour les femmes soutenues par l’association. Ces fonds ne sont pas simplement une aide matĂ©rielle, mais des racines dâespoir plantĂ©es dans le terreau de la solidaritĂ©. Ă travers chaque geste, chaque euro, lâespoir se transforme en acte concret, et chaque graine semĂ©e devient un pas vers un avenir plus serein.
Semer des graines pour un avenir meilleur
L’engagement de mes Ă©lĂšves pour cette cause tĂ©moigne de leur volontĂ© de construire un avenir plus solidaire et humain. Ces jeunes ne se contentent pas de participer Ă un Ă©vĂ©nement, ils agissent pour un monde plus juste. Et dans ce moment prĂ©cis, mon rĂŽle dâenseignante prend tout son sens : semer des graines dâespoir, pour quâelles grandissent et nourrissent un futur meilleur. Mes Ă©lĂšves sont dĂ©jĂ porteurs·teuses de cette humanitĂ© en laquelle je crois, et Ă travers elles·eux, je vois un avenir oĂč l’espoir est une force tangible, une volontĂ© collective et un acte de solidaritĂ© capable de dĂ©placer des montagnes.

đ Dans les coulisses de cet article : de la tristesse Ă l’espoir đïž
Anne Escoffier, prĂ©sidente et fondatrice de l’association Pink Ladies, et MĂ©lanie Scaccianoce, sa trĂ©soriĂšre, sont venues en classe pour prĂ©senter lâassociation lors d’un atelier. Elles ont expliquĂ© que le bĂ©nĂ©volat consiste Ă donner de son temps et de son Ă©nergie. En dĂ©but d’atelier, elles ont demandĂ© aux Ă©lĂšves d’Ă©crire sur un post-it l’Ă©motion qui leur venait Ă l’esprit quand ils entendaient parler du cancer. Le mots qui est revenu le plus souvent Ă©tait « tristesse. » Comme lâa dit mon Ă©lĂšve Emir : « Parce qu’il y a des femmes qui peuvent mourir de cette maladie. »

Nous avons ensuite discutĂ© des faits : une femme sur 8 sera touchĂ©e par un cancer du sein au cours de sa vie, mais 9 femmes sur 10 s’en sortent lorsqu’il est soignĂ© Ă temps. Anne et MĂ©lanie ont aussi prĂ©cisĂ© que ce n’est pas la maladie qui rend malade, mais bien les traitements qui peuvent entraĂźner la perte de cheveux ou de poils, et que le cancer n’est pas contagieux.
Pour soutenir l’association, mes Ă©lĂšves ont participĂ© Ă la vente de pins, dont les bĂ©nĂ©fices ont Ă©tĂ© reversĂ©s aux Pink Ladies. Tou·te·s les Ă©lĂšves du collĂšge ont Ă©galement pris part au cross, se sont habillé·e·s en rose et ont achetĂ© un ruban rose, dont les fonds ont eux aussi Ă©tĂ© destinĂ©s Ă l’association. Ce passage Ă lâaction a permis de transformer la tristesse initiale.


En effet, lorsqu’un deuxiĂšme post-it a Ă©tĂ© distribuĂ© pour que les Ă©lĂšves Ă©crivent lâĂ©motion ressentie aprĂšs avoir appris et participĂ© Ă ces Ă©vĂ©nements, lâĂ©motion dominante Ă©tait⊠lâespoir ! Beaucoup ont aussi Ă©crit la fiertĂ©, celle d’avoir agi pour cette cause importante.
Ces actions, comme les ateliers de parole et le cross, ont permis de dépasser la peur. Anne a ainsi conclu :
đ Oui, quand on parle de cancer, ça peut faire peur. Câest normal. Mais il y a aussi de l’espoir. MĂȘme Ă votre Ăąge, vous pouvez agir. Et vous lâavez fait, en soutenant cette lutte contre la maladie et en aidant les personnes touchĂ©es. Vous ĂȘtes devenus nos porte-parole, grĂące Ă la vente de pins et au cross.
Mélanie a ajouté :
đ Vous vous ĂȘtes tous et toutes donné·e·s pendant le cross et pour octobre rose. Ce goĂ»t de lâeffort a Ă©tĂ© Ă©vident, et j’espĂšre que vous avez ressenti ce dĂ©passement de soi.
đ L’espoir Ă travers les Ăąges, entre histoire, littĂ©rature et sciences
Ătymologie du mot « espoir »
Le mot « espoir » vient du latin sperare, qui signifie « espĂ©rer ». Cette racine latine elle-mĂȘme est reliĂ©e Ă l’indo-europĂ©en sper- ou sperd- qui exprime l’idĂ©e de confiance et de mouvement vers l’avenir. Ce mot Ă©voque donc naturellement lâidĂ©e dâanticiper des rĂ©sultats positifs malgrĂ© les incertitudes.

Le mythe de la jarre de Pandore
Dans la mythologie grecque, l’espoir prend une place emblĂ©matique avec lâhistoire de la jarre de Pandore. Pandore, premiĂšre femme crĂ©Ă©e par Zeus pour punir les hommes, reçoit une jarre contenant tous les maux de lâhumanitĂ©. Par curiositĂ©, elle lâouvre et libĂšre dans le monde maladies, souffrances, et calamitĂ©s (illustrant au passage la perception antique de la femme comme vectrice de malheurs). En refermant la jarre Ă temps, cependant, elle y laisse un unique Ă©lĂ©ment : l’elpis (áŒÎ»ÏÎŻÏ), mot grec pour « espoir ».
Ce mythe a suscité plusieurs interprétations à travers les siÚcles :
1ïžâŁ L’espoir comme don positif des dieux : certainâž±eâž±s y voient un cadeau bienveillant pour aider l’humanitĂ© Ă affronter les Ă©preuves. En restant dans la jarre, l’espoir est prĂ©servĂ© comme un soutien mental, une ressource intĂ©rieure pour faire face aux malheurs.
2ïžâŁ L’espoir comme piĂšge : dâautres interprĂštent lâespoir comme une derniĂšre ruse des dieux. Dans cette perspective, lâespoir nâest quâune illusion qui pousse les humains Ă attendre indĂ©finiment des jours meilleurs, sans promesse de rĂ©alisation.
Ce mythe reflĂšte lâambiguĂŻtĂ© de lâespoir, tour Ă tour perçu comme une force aidant Ă surmonter les difficultĂ©s, et une forme dâillusion, qui pourrait retenir les individus dans un Ă©tat de dĂ©pendance Ă des attentes incertaines.
Citation
Pat Barker, dans Les exilĂ©es de Troie, emploie lâimage dâune Ă©toile de mer en rĂ©gĂ©nĂ©ration comme mĂ©taphore du renouveau et de lâespoir. Ă travers les yeux de l’hĂ©roĂŻne BrisĂ©is, ce symbole de renaissance inspire lâidĂ©e que la douleur, bien quâinĂ©vitable, peut ĂȘtre source de transformation.

Pour attĂ©nuer la souffrance causĂ©e par le dĂ©part de mes amies, j’ai marchĂ© en direction des mares rocheuses de la plage, oĂč je me suis accroupie en quĂȘte de signe de vie, mais sans grand espoir. MalgrĂ© l’angoisse de voir partir Ritsa, je ressentais un peu de cette excitation que j’Ă©prouvais enfant, quand je tenais bien serrĂ© la main de ma mĂšre pour monter sur les rochers glissants. Une Ă©toile de mer, c’est tout ce que j’ai trouvĂ©, et mĂȘme elle Ă©tait morte. Ma mĂšre adorait les Ă©toiles de mer â elle adorait toutes les formes de vie qu’on voit sur le rivage, mais les Ă©toiles de mer en particulier â et elle m’a transmis cette amour/ Je me suis penchĂ©e pour examiner le cadavre pĂąle. Il avait Ă©tĂ© griĂšvement blessĂ© avant sa mort, un de ses membres arrachĂ© gisait Ă quelque distance du corps. Quand je me suis baissĂ©e, mon ombre est tombĂ©e sur l’eau, et aussitĂŽt l’Ă©toile de mer a repris vie, se dirigeant vers une frange d’algues en surplomb. Non seulement cela, mais le membre coupĂ© s’est aussitĂŽt mis Ă bouger et Ă chercher un abri. J’ai eu envie de rire, parce que je me suis souvenue : C’est ce qui arrive. J’entendais la voix de ma mĂšre m’expliquant ce phĂ©nomĂšne : un nouveau membre pousse sur l’Ă©toile de mer, et c’est ainsi qu’Ă partir d’un seul individu blessĂ© et mutilĂ© naissent deux crĂ©atures entiĂšres.
Cela m’a donnĂ© de l’espoir â oui, je sais que c’est ridicule. Que pouvais-je bien avoir en commun avec une Ă©toile de mer ? Pourtant, tout Ă coup, j’ai trouvĂ© la force de me lever [âŠ].1
L’espoir est ainsi prĂ©sent Ă travers les Ăąges, mais qu’en est-il aujourd’hui ? Les chercheurs modernes se penchent dĂ©sormais sur ses effets concrets, cherchant Ă dĂ©montrer scientifiquement ce que les mythes et la littĂ©rature ont toujours laissĂ© entrevoir.
Les vertus de l’espoir : une perspective scientifique

â Espoir et bien-ĂȘtre mental
Une Ă©tude sur des jeunes adultes en situation de stress montre que l’espoir et la rĂ©silience sont fortement liĂ©s au bien-ĂȘtre mental. La rĂ©silience, soutenue par des Ă©motions comme lâespoir, aide Ă mieux gĂ©rer l’anxiĂ©tĂ© et les Ă©motions dĂ©sagrĂ©ables en pĂ©riode de tension, grĂące Ă un contrĂŽle inhibiteur qui favorise la concentration sur les objectifs personnels.2
â Espoir et Ă©puisement Ă©motionnel chez les patient·e·s atteint·e·s de cancer
Dans le contexte des soins contre le cancer, une Ă©tude met en Ă©vidence que l’espoir joue un rĂŽle clĂ© pour rĂ©duire lâĂ©puisement Ă©motionnel. Cette Ă©tude dĂ©montre que les patients qui cultivent des perspectives dâavenir positives et nourrissent un sentiment dâespoir ont une meilleure capacitĂ© de rĂ©silience Ă©motionnelle et une santĂ© mentale plus stable face aux traitements difficiles.3
â Espoir et gestion des Ă©motions chez les adolescent·e·s
Une Ă©tude sur des adolescents confrontĂ©s Ă des dĂ©fis personnels montre que ceux ayant un plus grand niveau d’espoir et de rĂ©gulation Ă©motionnelle sont moins susceptibles de dĂ©velopper des symptĂŽmes dâanxiĂ©tĂ© et de dĂ©pression. L’espoir, en tant que moteur de rĂ©silience, les aide Ă percevoir leurs difficultĂ©s comme surmontables, amĂ©liorant ainsi leur bien-ĂȘtre mental.4
đïž L’association des Pink Ladies đïž

La mission de l’association est de sensibiliser au dĂ©pistage du cancer du sein et dâorganiser des Ă©vĂ©nements dĂ©diĂ©s aux femmes en traitement ou post-traitement. Vous pouvez retrouver toutes les informations nĂ©cessaires directement sur leur site, en cliquant ici.

âïž En savoir plus sur le challenge et sur Lison Novaretti, l’autrice de cet article
Cliquez ici pour en savoir plus sur le challenge 44 Ă©motions en 44 semaines.
Cliquez ici pour en savoir plus sur Lison Novaretti. Vous pouvez Ă©galement la suivre sur Instagram ou sur Facebook.
- Les exilĂ©es de Troie, Pat Barker, Ăditions J’ai lu, page 443. Pat Barker est une Ă©crivaine britannique qui a reçu de nombreux prix littĂ©raire, dont le Booker Prize en 1995. ConsidĂ©rĂ©e dĂšs ses dĂ©buts comme une autrice engagĂ©e, elle a affinĂ© son Ă©criture au fil du temps et trouver sa marque de fabrique : utiliser le prisme du passĂ© pour parler du prĂ©sent. Les exilĂ©es de Troie, qui font suite au Silence des vaincues, sont une rĂ©Ă©criture de la guerre de Troie, dans un rĂ©cit qui laisse entendre la voix des femmes, dont celle de BrisĂ©is, la reine dĂ©chue. â©ïž
- Afek, Anat, et al. Psychological Resilience, Mental Health, and Inhibitory Control Among Youth and Young Adults Under Stress. Frontiers in Psychiatry, 2021, vol. 11, Article 608588. â©ïž
- Smith, Anna B., et al. Hope and Emotional Resilience in Cancer Patients. Journal of Cancer Survivorship, 2019 â©ïž
- Garcia, Sergio, et al. Emotional Regulation, Hope, and Mental Health in Adolescents. Child and Adolescent Psychiatry, 2020 â©ïž
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